Le jour où mon cœur a rencontré L’Âme du monde. Lettre à Frédéric Lenoir.
Pourquoi ce jour là ? Je ne le sais pas. Et puis, finalement cela n’a pas d’importance. Je cherchais un livre pour accompagner mon voyage en train; c’est ma main qui m’a guidé, elle s’est posée sur L’Âme du monde. C’est finalement dans le train du retour que j’ai sorti ce livre. J’avais le choix entre écrire un article pour mon blog ou lire ; là aussi je me suis laissée guider et lire s’est imposé comme une évidence. Ce weekend là, je me souviens très bien que l’on attendait de fortes pluies et de violents coups de vent. Mon voyage risquait donc d’être un peu perturbé.
Le train a démarré, ma lecture aussi. A peine avais-je commencé de lire que j’ai senti mon visage baigné de lumière. Un immense rayon de soleil éclairait ma lecture en lieu et place de la tempête annoncée. Plus étonnant encore, un homme assis à côté de moi lisait son journal et, à chaque fois que celui-ci « cachait » le soleil avec ses pages, les rayons chauds du soleil parvenaient toujours à se frayer un chemin pour venir éclairer ma lecture. J’ai béni chacun de ces moments, j’ai ressenti une profonde gratitude pour ces instants magiques. Oui, je vous remercie Monsieur Lenoir pour cet ouvrage dont chaque mot, chaque ligne est venue inscrire sa puissance pacificatrice en moi. Je n’étais plus dans ce train, j’étais à Toulanka et je me sentais tour à tour comme Tenzin ou Natina recevant un enseignement qui faisait sens tout en prenant racine dans mon esprit et dans mon cœur. J’ai senti non pas la fragilité mais la richesse de la vie et la puissance créatrice que chacun porte en soi.
Après 3h15 de voyage j’arrivais à destination, il me restait très peu de pages à lire mais je dû m’interrompre pour descendre. Hasard ou coïncidence, le ciel s’est immédiatement obscurcit en refermant ce livre. Ce weekend là la tempête a eu vraiment lieu et se poursuit à l’heure où j’écris ces mots. Étrangement, alors que tout s’agite, souffle, siffle, gronde dehors, je ressens une paix intérieure et un profond sentiment de gratitude. Curieusement aussi, j’ai lu ce livre non pas à l’aller mais sur le trajet du retour. Comme si, de manière symbolique, L’Âme du monde m’avait offert un pas supplémentaire sur le chemin de la connaissance et du retour vers moi.
Je me relie donc à vous Frédéric (si vous me permettez cette familiarité) et à chacun et chacune d’entre vous dans ce lien invisible et pourtant unique, si vivant et si vibrant qu’est le lien du cœur.
L’Âme du monde de Frédéric Lenoir – Edition Pocket
Crédit photo : Ophélie Vinot via Cliché mignon
2 Commentaires. En écrire un nouveau
Le jour où j’ai lu l’âme du monde c’était au moment où j’acompagnais mon père à partir. Quelqu’un me l’avait conseillé et je l’avais acheté. il est resté un certain temps à mes côtés et là j’avais du temps !
Au fil de ma lecture, j’ai compris que c’était le moment pour moi de le lire. J’avais réussi à comprendre quelque chose de fondamental : « ici et maintenant ».
Cette même chose qui m’avait permis d’accepeter les choses comme elle venait à cet instant.
Alors oui Isolde quel beau livre, et cette lecture nous apporte tant. (A lire, à relire et même à re-relire !)
Chère Marie, quel Bonheur de vous lire ici … Merci aussi pour votre partage sensible et touchant ! Je partage votre invitation à lire et relire ce livre qui nous offre des éclairages différents en fonction de ce que l’on vit au moment de sa lecture …